La chapelle de la maison de retraite a été refaite à neuf. Les sculpture de Dominique Kaeppelin ont été rafraîchies et les vitraux de Brehed Kaeppelin ont (enfin) été posés.
Une seconde jeunesse pour la chapelle de Paradis
Après la rénovation de la maison de retraite en 2007, l’édifice religieux attenant a connu sa cure de jouvence. L’inauguration a eu lieu dimanche.
La maison de retraite Paradis a été construite il y a trente ans, en complément de la maison Paradis, située un peu plus bas. Tenue par les frères du Sacré-Coeur, l’EHPAD (Etablissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes) accueille, depuis 1985, en priorité les religieux, mais aussi les laïcs.
Attenante à la structure qui a été rénovée en 2007 pour permettre l’accueil de personnes valides ou semi-valides, la chapelle attendait de bénéficier, à son tour, d’une cure de jouvence.
«L’éclairage et la sonorisation ont été remplacés»
« Il devenait nécessaire de refaire les peintures et de remplacer la sonorisation et l’éclairage », détaille Jean Bonnet, le frère supérieur de la communauté. La Fondation Paradis, propriétaire des lieux, est allée plus loin puisque les vitraux, conçus en fait dès l’origine de la maison de retraite par Brehed Kaeppelin, ont enfin été réalisés et posés. Ils complètent les sculptures du spécialiste d’art Dominique Kaeppelin, qui sont « la Résurrection » dominant l’autel, et « Marie » à sa gauche.
Dimanche, la première messe a été célébrée dans une chapelle qui a retrouvée sa première jeunesse. Luc Crépy, évêque du Puy-en-Velay, a fait le déplacement pour présider la cérémonie devant un groupe de fidèles composé des frères du Sacré-Coeur, des soeurs de Saint-Charles, des amis de la Fondation et de quelques résidents avec leurs proches. Dès à présent, les frères du Sacré-Coeur retrouveront le lieu privilégié de leur trois temps de prière quotidiens, auxquels se joignent parfois quelques laïcs.
Auteur : Michel Taffin